Amarrée à la terre
et à la lumière

Huile essentielle peu connue, qui ne rappelle en rien ses soeurs angustifolfia, aspic ou stoechas, son arôme est plein, ancrant, miellé, un véritable baume parfumé : rond, des notes de cuir, de fruit mûr, ambré, presque musqué, avec une très belle lumière en son sein soutenue par des notes montantes.

Faire du feu brûlant un baume qui guérit

Cette Lavande a su transformer la chaleur infernale de son biotope andalou en substance balsamique aux grandes propriétés cicatrisantes. On l’utilise d’ailleurs sur les brûlures, les plaies. Sur le plan psycho-émotionnel, la Lavande Séville est souvent associée à un baume de chaleur sensuel et enveloppant. Cicatrisante aussi sur le plan subtil, c’est une aide précieuse pour pallier les fuites énergétiques. Elle invite à mettre de la conscience sur ce qui dévitalise le chakra sacré (croyances, “émotions rackets” etc.)

Renaitre à la vie

Initiatrice, elle propose un chemin pour passer de l’ombre à la lumière : regarder la souffrance en face, rester le temps nécessaire avec pour l’alchimiser (ce qui peut ressembler à une longue traversée dans un tunnel, ou la nuit noire de l’âme) … Et renaître à la vie. Elle nous rappelle que toute femme est intérieurement une reine, qu’il est possible que le Yin retrouve sa dignité, sa puissance et son intuition.

Traversée et rencontre

C’est une huile essentielle ressource pour certaines sensibilités qui ont besoin de retrouver leur socle et leur ampleur, l’onde de leur sensualité et leur vision propre. Pour d’autres, en fonction des tempéraments, elle s’avéra être un remède à apprivoiser car elle peut confronter à ce que l’on n’arrive pas à résoudre… La Lavande Séville ne s’adresse pas aux seules femmes bien sûr ; elle nous aide (quelque soit notre genre) à traverser certaines solitudes nécessaires, à transformer nos scories, nos guerres intérieures en lumière. Elle rappelle quelque peu la résilience qu’opère l’Hélichryse corse. D’ailleurs au niveau biochimique, bien des commentaires seraient à faire !